mardi 8 mars 2011

Journée de la Femme - Point de vue très personnel...

Voici une "auto-interview", fictive, que j'ai rédigée en reprenant les questions du Figaro Madame de 2009, que je trouvais intéressantes... Ce petit écrit vous explique entre autres un peu plus pourquoi je tiens à rester "Mme Manunews"...  

Aujourd’hui, vous lutteriez pour...
... garder votre nom ?
Oui, car il n’y a pas de raison que le nom du mari remplace celui de la femme. Symboliquement, ça donne l’image d’un homme dominant, et ce type d’union n’est plus d’actualité. 
Pour les enfants, le plus convenable serait de leur donner les deux noms puisqu’ils sont a priori issus des deux parents, et de leur laisser la possibilité de prendre, à leur majorité, le nom du père, et/ou de la mère, sans leur demander les raisons de leur choix. 
Et j’irai encore plus loin : comment ose-t-on parler de parité de nos jours en France alors que rien qu’au niveau de l’état civil, un garçon naît « monsieur » et le restera toute sa vie alors qu’une fille ne pourra être « madame » que si elle se marie ou que, dans la vie quotidienne, elle devient plus âgée ?? Cette différence pouvait avoir un sens à une époque où les filles étaient vouées au mariage, au ménage et aux naissances, mais nous n’en sommes plus là depuis longtemps ! Alors pourquoi faire perdurer de tels usages désuets ? C’est bizarre que si peu de monde réagisse à cette question qui, l’air d’un banal changement de vocabulaire, pourrait bien être révélateur d’un certain « conservatisme » ... 

... l’égalité de salaire homme-femme ?
Oui, puisqu'elle n’est pas encore effective, notamment à cause du congé de maternité (mais toutes les femmes ne souhaitent pas avoir d’enfant, ce qu’on pourrait songer à prendre en compte, non ? Une idée, peut-être...) et puis de certains vieux préjugés qui ont la vie dure dans les esprits masculins comme féminins d’ailleurs !
Ceci dit, cela s'améliore, de ce côté: les salaires commencent vraiment à s'aligner les uns aux autres, sans oublier les efforts faits pour proposer des postes-clés aux femmes dans les grandes entreprises. A tel point que certains nous avertissent de ne pas aller trop loin dans l'autre sens...

... le droit au désir ?
Là, c’est plus délicat. D’abord nous n’avons pas tous et toutes la même façon de voir les choses, surtout à ce niveau. La seule règle, je dirai, c’est le respect de soi, de l’autre, et une capacité à exprimer ses choix, qu’on soit homme ou femme. Ceci dit, personnellement, je ne me sens pas trop concernée, n’ayant pas eu de problème puisque j’ai toujours pu affirmer mes décisions en ce domaine. 
Mais tout ce que je viens de dire ne vaut que pour mon « point de vue » : n’oublions pas que dans beaucoup d’endroits du monde, et même en Europe, des femmes sont mises à l’écart de l’éducation, battues, violées, méprisées ! Et c'est là que le plus grand travail reste à faire...

1 commentaire:

  1. Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme.
    Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.

    Gandhi
    Extrait de Tous les hommes sont frères

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