mercredi 6 avril 2016

Kintsugi


Un moment d'inattention... et la brisure fatale apparaît. "Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse" dit-on. Et difficile cependant de jeter une pièce unique signée comme n'importe quel autre objet devenu inutilisable. L'hésitation rend mal à l'aise.


 Au Japon, il existe une solution, nommée Kintsugi: une réparation à l'esthétique inédite effectuée à base de produits naturels, la laque et l'or. Deux variantes sont également possibles, Gintsugi, utilisant l'argent, et Urushitsugi, où seule la laque est employée.


Un petit clin d'œil à la créatrice de l'œuvre d'origine, Martine Ménard, qui aurait sans doute apprécié cet hommage imprévu, elle qui aimait tant la céramique japonaise!