Chenilles du Bombyx du mûrier en plein repas. |
Installée dans une ancienne carrière de tuffeau, la magnanerie troglodytique de Coudray (Maine et Loire) abrite un élevage de deux espèces de "vers à soie":
Les mêmes, un peu plus tard... |
- la chenille du Bombyx du mûrier, pour faire son cocon, tisse un seul fil continu d'environ 1km de long. Ce cocon peut s'utiliser comme une bobine, qu'on dévide pour le réunir avec au moins trois autres pour obtenir un fil plus solide. Pour la voir se déplacer, cliquer ici: http://www.dailymotion.com/video/xrs3w8_chenille-de-bombyx-du-murier_animals
Le petit papillon, tout blanc et tout duveteux! |
Si la chenille paraît très grosse à son dernier stade de développement par rapport au papillon, c'est qu'elle accumule un maximum de réserves avant de filer son cocon pour la métamorphose, deux étapes qui l'épuisent et la vident.
Chenille Tussah, qu'on différencie aisément grâce à ses piquants.. |
- La chenille Tussah (ou Tussor), elle, tisse un cocon avec une ouverture et il faut donc le "carder", pour réunir les multiples brins afin d'en faire un fil. Avec cette espèce on obtient la soie dite "sauvage", reconnaissable à ses irrégularités. Elle est généralement un peu plus rigide que celle issue du cocon du Bombyx du mûrier. Pour découvrir la petite bête en vidéo, cliquer ici: http://www.dailymotion.com/video/xrs4v6_chenille-tussah-pour-la-soie-sauvage_animals
Le papillon, fraîchement sorti de son cocon. |
En revanche, le papillon est plus grand, plus gracieux, et de plus, contrairement au Bombyx du mûrier il n'est pas nécessaire de tuer les animaux lors de leur métamorphose puisque c'est un cocon ouvert et discontinu.
La visite des lieux, vivante, ponctuée d'humour et d'histoires plus vraies que nature vaut le détour! Plus d'informations ici: