Alors qu'il me manquait un ou deux albums de Tintin, que je n'avais pas relus depuis de nombreuses années, je décidai de braver le froid pour faire les bouquinistes, qui devaient se sentir bien seuls devant leurs boîtes de métal vertes, résistant comme elles tant bien que mal à toutes les rudesses de la vie en extérieur.
J'allais donc du côté du Pont Louis-Philippe, rive droite, et, quelle chance, les deux ou trois spécialistes de la bande dessinée étaient là, et avaient ce que je cherchais! J'étais contente de trouver aussi vite, et eux d'avoir une cliente, si bien que je reçus en cadeau cette petite figurine de Tintin déguisé en chinois et dansant de joie d'avoir échappé au poison qui rend fou du terrible Mitsuhirato (voir le Lotus Bleu).
Comme dit Tintin: "c'était un bien chic type"!
Le poison qui rend fou...à en perdre la tête... une histoire de foi(e) pour en" rire jaune" ?
RépondreSupprimerLao-Tzeu l’a dit : « Il faut trouver la voie ! » Moi je l’ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi… Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite, vous trouverez la vérité! — Didi Le Lotus bleu (1936), Hergé, éd. Casterman, coll. Tintin, 1946, t. 5, p. 13
Esthétiquement, c'est un de mes albums préférés; mais c'est vrai que le fond de cette histoire où presque tout le monde semble devenir fou est troublant, voire dérangeant.
RépondreSupprimerJe pense notamment à la terrible scène où on demande à Didi d'assassiner sa propre famille et qu'il est prêt à lancer son épée avec cet étrange sourire... ça fait froid dans le dos.
Et à côté de ça, même sur fond de guerre sino-japonaise, il y a des passages très drôles comme l'arrivée des Dupondt déguisés à Hou Kou. Bref, un épisode en contrastes..