Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vôtre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse: Comme à cette fleur la vieillesse Fera ternir votre beauté.
Cette rose, par sa composition, éternelle restera, et gentes dames votre beauté également.
J'y ai bien pensé; ainsi, voilà résolu le problème de l'"obsolescence programmée", grâce à ce matériau presque inaltérable pourvu qu'on prenne soin de l'objet réalisé avec...
Contrairement à la poésie de Ronsard :
RépondreSupprimerMignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir!
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse:
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
Cette rose, par sa composition, éternelle restera, et gentes dames votre beauté également.
J'y ai bien pensé; ainsi, voilà résolu le problème de l'"obsolescence programmée", grâce à ce matériau presque inaltérable pourvu qu'on prenne soin de l'objet réalisé avec...
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